Aux dernières nouvelles, les sociétés écrans au Panama, … c’est mort. Si vous souhaitez investir utile, découvrez plutôt le site Cool-Effect, une nouvelle plateforme de crowdsourcing spécialisée dans le Green Business. Une idée bienvenue pour la récolte de fonds au profit des starts-ups environnementales.

Lancé aux Etats-unis en 2015, Cool Effect^ est un site spécialisé dans le financement participatif de projets à visées environnementales. La plateforme met en relation les entrepreneurs et les investisseurs, notamment pour développer des projets à destination des pays en voie de développement.

Pourquoi c’est intéressant ? Sur les grands sites de crowdfunding habituel (Ulule^, Wiseed^, Indiegogo^, KissKissBankBank^,   …) les projets à tendance éco peuvent souffrir d’un manque de visibilité. Cool Effect est spécifiquement destiné au développement de l’économie verte

En Europe, le site Ecobole^, s’est également lancé sur ce créneau. En plus d’être particulièrement attaché aux projets dans les pays en voie de développement, Cool Effect se distingue par la manière dont il facilite le versement régulier de fonds pour pérenniser les sources de financement des start-ups.

Parmi les projets actuellement sur le site, on notera les cuisinières écologiques déployées dans les andes, l’implantation de bio-digesters au viet-nam, une start-up qui vise à sauver les forêts humides du Pérou, et d’autres projets intéressants tels que des micro-grills solaires implantés au Kenya.

Cool-effect, l’effet frais en français dans le texte, participe à sa manière à réduire les effets dévastateurs de nos économies modernes. Précisons, qu’il y a le feu dans la maison. Vous avez eu le coup de foudre pour une résidence au bord de l’eau sur l’ile de Sein ? Un conseil: hésitez. C’est une fausse bonne idée.

D’après les spécialistes, nous devons envisager une augmentation d’au moins 2° dans les 50 prochaines années. En parallèle, le niveau de l’eau devrait monter de quelques centimètres à plusieurs mètres d’après les scientifiques les plus dépressifs.

Pour ne balancer personne (USA, Chine, Brésil, Russie, …), malgré la COP21^, aucun état d’envergure ne semble vraiment décider à réduire notre pression environnementale.

D’autant que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Au hasard, l’Allemagne. Bien que championne en matière d’énergies vertes^, la patrie d’Henry 1er l’Oiseleur, et des petits déjeuners à la Liverwurst, vient de remplacer ses centrales nucléaires par des usines à charbon.

Du coup, malgré leur goût pour les parties de ballon tout nus dans la campagne, nos copains teutons caracolent en tête des pays européens les plus pollueurs. Rien n’est simple, on vous dit.

Interrogé à la conférence de Paris, Skye Lawrence, directrice de Cool Effect, précisait : « Nous voulons donner à chaque individu la chance de faire partie de la solution. ».

Chaque individu ? … C’est vous, ça, non ?

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