Kamini, Marly-Gomont 2.0

Rappel de la préhistoire : Début Septembre 2006, un artiste prénommé Kamini envoie une maquette aux maisons de disque. Dès sa réception, quelques stagiaires bien intentionnés relaient le clip à leurs amis. Dans la foulée, Kamini envahit la planète Blog et le buzz s’enflamme, à tel point que notre rapper attirera l’attention de tous les médias.

Avec près de 4 millions de connexion, deux mois à peine après sa mise en ligne, Kamini faisait bouger son College monde bien au-delà des frontières de Marly Gomont ! Un succès foudroyant, dû à une idée lumineuse : remettre ce tube de l’été cheap jerseys gratuitement à des blogueurs World influenceurs et le diffuser sur les chaînes de partage social comme Youtube et cheap jerseys Napster, en téléchargement gratuit sur les réseaux peer-to-peer… bref, le carton nouvelle génération.

Le principe de base est celui de la co-création de valeur. C’est une relation donnant-donnant qui commence généralement par un artiste offrant un accès libre à une partie de sa production. Le web 2.0 permet ensuite aux clients de l’industrie du divertissement de s’impliquer dans l’univers artistique en relayant et en remixant l’info.

Pour exemple, la population de MySpace représente déjà deux fois celle de la population française. Même si l’arrivée imminente de nouveaux réseaux sociaux venus des états-unis, (Facebook, twitter, etc… ) menacent déjà l’hégémonie de ce tout géant au pays des acteurs du web de l’automne 2006 ????

Outre qu’il se soit assuré ainsi une promotion naturelle à peu de frais et une tribune cheap nba jerseys unique, kamini a rencontré son public de façon si rapide que les labels traditionnels en sont encore tout wholesale nfl jerseys frétillants. A l’heure Мотивация du succès planétaire de l’iPod et cheap jerseys China des lecteurs MP3, les artistes d’aujourd’hui n’attendent plus d’être produits par les majors traditionnelles, par ailleurs chahutées par le boom du téléchargement gratuit.

La planète 2.0 n’a pas fini de nous étonner. Applaudissement nourri pour le rap de Picardie. Kamini, on t’aime !